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Un jour, Prince a dit: «Ida is a mother plucker»

Et il savait de quoi il parlait, car c’est lui qui l’a découverte en 2010. Dans la foulée, la bassiste danoise a joué dans le monde entier avec deux des groupes du kid de Minneapolis, à savoir The New Power Generation et 3rdeyegirl.

«Le voyage musical le plus magique de tous les temps», dit-elle aujourd’hui lorsqu’elle évoque ces années. A la mort de Prince, Ida a poursuivi sa route et fait une carrière fulgurante, à tel point qu’en 2019, MusicRadar l’a classée parmi les dix meilleurs bassistes du monde.

A la tête de ses Funkbots, Ida Nielsen propose un show funk survitaminé où s’entremêlent grooves irrésistibles, slap d’anthologie, rap fluide, mélodies pop, clins d’œil à Prince et une bonne dose d’attitude. Sur son dernier album «More Sauce, Please!», sa musique devient ainsi un mélange exaltant de funk old school, de hip-hop, de reggae, de néo-soul et de world music, joué avec une passion inextinguible et une précision chirurgicale.

A l’occasion de ce concert, Ida Nielsen se produira sur la scène du Singe pour la troisième fois et ce n’est pas un hasard. Disons les choses clairement: ce rendez-vous est obligatoire pour celles et ceux qui connaissent la vraie signification du mot «funk». Nous pouvons vous garantir qu’à la fin de la soirée, les fans de Prince, Judith Hill, Fred Wesley et compagnie rentreront chez eux le cœur léger – et trempés de sueur.